Dans ce guide vous trouverez les informations nécessaires pour mieux comprendre le fonctionnement d’un vaporisateur de cannabis ainsi que les différentes températures.
Il s’agit ici des éclaircissements et non une incitation à consommer le cannabis, qui est d’ailleurs interdite en France. Prière donc considérer ces explications à titre informatif. Merci de votre compréhension.
La vaporisation est le moyen le plus sûr de consommer le cannabis sans ses substances toxiques. C’est un procédé dit de sublimation, qui consiste à préparer le cannabis à une certaine température afin d’en extraire la substance la plus savoureuse et surtout, exempte des HAPs. Le vaporisateur procède par chauffage du cannabinoide à ébullition. Il chauffe l’herbe, l’huile ou la résine de cannabis afin d’extraire ses substances actives sans passer par la combustion.
Pour bénéficier de 99% des substances actives du cannabis que promet le vaporisateur, il importe d’ajuster la température idéale lors de la préparation. C’est cette température qui permettra au cannabinoide de bouillir correctement afin de libérer la fibre végétale que l’utilisateur absorbera pour jouir pleinement de la saveur du cannabis. Ici, l’on tiendra compte du type de cannabinoide à préparer.
Lire aussi : tableau comparatif des vaporisateurs de cannabis ici.
Sommaire
Guide des meilleures températures
Il s’agit ici de faire le point sur les différentes températures auxquelles le cannabis est préparé. En fonction de l’objectif du consommateur, il existe une température idéale à laquelle est libéré chaque principe actif de la drogue, chacun d’eux ayant des qualités bien spécifiques.
Généralement, pour extraire les composés psychoactifs, il faut une température moyenne de 185°C. Pour le cannabis, il faudra prévoir entre 180° et 210°C selon que le consommateur souhaite un effet cérébral ou physique. En dessous de 190°C, le rendu est d’ordre cérébral tandis qu’au-delà, les effets se ressentent plus sur le plan physique du consommateur.
Seule une certaine expérience d’utilisation permet au consommateur de déterminer quelle température conviendra mieux à sa satisfaction.
La température idéale
Seul le vaporisateur permet d’ajuster la température idéale pour chauffer le cannabis. Avec un joint fumé ou la douille d’un Bang, la température de chauffe va facilement au-delà des 420°C, ce qui favorise la consommation des goudrons cancérigènes et autres substances nocives.
La température idéale de chauffe d’un THC et d’un CBD (les deux cannabinoides les plus connus) avoisine les 180°C. Cependant, si l’utilisateur emploie un vaporisateur électrique à effet venturi par exemple, il lui faudra prévoir une température plus basse, jusqu’à 160°C, afin de rester dans la norme idéale.
Pour certaines cannabinoides telles que le CHCV ou le CBC, la température idéale peut atteindre les 220°C. Mais ce sont des cas exceptionnels, puisque dans la majorité des cas, cette température est très chaude.
La température trop chaude
Comme évoqué une température chaude tourne autour de 220°C, voire 230°C. Sinon déjà à partir de 200°, le cannabis commence à brûler. Selon le degré d’humidité de l’herbe, la température est ajustée pour vaporiser le maximum de THC.
De la même manière, chaque cannabinoide dispose d’un seuil de température pour favoriser son extraction maximale. Toutefois, il convient de préciser que l’ébullition à température chaude du cannabis a tendance à détruire les flavonoïdes et les terpènes qui représentent le goût et l’odeur de la plante.
La température moyenne
Elle dépend du cannabinoide. Pour le THC, la température moyenne avoisine les 180°C. Elle permet d’avoir une vapeur plus fraiche et puissante pour procurer de bonnes sensations.
Pas assez chaud…
Ici, il s’agit de chauffer le cannabis à faible température afin de préserver les flavonoïdes et terpènes. Cette température se situe entre 55° et 100° et permet d’avoir une vapeur d’eau plus savoureuse, sans être suffisamment puissante.
Pourquoi je tousse avec mon vaporisateur ?
Il arrive que certaines personnes développent certaines réactions pulmonaires lors de la consommation du cannabis. Il s’agit des irritations qu’engendre la vapeur trop agressive de la vaporisation du Weed ou du Hash.
D’une part, cette situation est surtout due au mode d’inhalation du vaporisateur qui se fait en continu et non par bouffée comme le cas de la cigarette. La solution est de ne gonfler les poumons qu’à 80% afin d’absorber l’air frais pour atténuer la vapeur sèche du cannabis.
D’autre part, cela est dû à la température à laquelle le cannabis a été vaporisé. Si la température est trop haute, la vapeur est trop sèche avec à la clé de la fumée, qui agresse les poumons. C’est bien pour cela qu’il est conseillé à tout consommateur d’opter pour une température idéale qui permettra d’extraire le maximum de cannabinoide sans toutefois porter atteinte à la santé.
Par ailleurs, la qualité du vaporisateur peut être en cause lors des agressions pulmonaires. Si le consommateur tousse fréquemment lors de l’inhalation du cannabis, malgré une température correcte, il peut s’agir d’un défaut de l’appareil.
Les vaporisateurs à induction ont tendance à favoriser cet inconfort en raison du contact de l’herbe ou de la résine à l’élément de chauffe. Pour ce faire, il est conseillé d’opter pour un vaporisateur à convection car ici, la vaporisation se fait par ventilation à l’air chaud sans mettre en contact le cannabis et l’élément de chauffe.
Que sont les toxines ?
Dès lors que le consommateur utilise le vaporisateur, il n’y a plus aucune substance nocive à l’instar des HAPS et goudrons cancérigènes qu’engendre la combustion. Néanmoins, la vapeur extraite pourrait contenir des produits chimiques utilisés lors de la culture de la plante, mais s’il s’agit d’un cannabis bio, le problème est résolu.
Si l’on préfère la vaporisation à la combustion, c’est pour éviter des toxines telles que le très dangereux monoxyde de carbone et goudron, le toluène (provocateur de nausée, somnolence, étourdissement et perte d’appétit), benzène et le Maphthalène (même problèmes que le Toluène). Avec des seuils températures respectifs de 110°C et 80.1°C, le Toluène et le Benzène ne peuvent très souvent pas être évités, même lors de la vaporisation. Ils sont néanmoins modérés comparativement au mode de combustion. Et la bonne nouvelle est qu’elles ne sont pas aussi dangereuses que le monoxyde de carbone et goudron.
Bien préparer votre herbe pour vaporiser
Pour une vaporisation efficace du cannabis, il faut que le consommateur hache finement l’herbe. Cette opération peut s’effectuer avec la main ou à l’aide d’un moulin électrique. Aussi, il convient de ne pas l’entasser dans la douille, de peur que l’air chaud n’y circule pas correctement. Une vaporisation en petites quantité permet d’avoir une ébullition optimale du cannabis. Autre mesure importante, c’est le fait que l’herbe doit être légèrement humide au moment de la vaporisation.
Attention à l’humidité du cannabis et à la température de vaporisation
Il va de soi que l’herbe humide brule moins vide que celle sèche. A partir de 200°, le cannabis sec commence par bruler alors que s’il est humide, l’on pourrait envisager une température allant jusqu’à 230°C. La forte température qui brule l’herbe détruit également le goût et le parfum du cannabis. Il est donc recommandé d’utiliser une température moyenne avoisinant les 140°C. Comme indiqué plus haut, seul l’expérience de vaporisation permet au consommateur d’avoir une idée de ce qui lui convient.
Pour mieux bénéficier des bienfaits de la vaporisation, il convient donc que le consommateur utilise une température idéale tout en tenant compte du niveau d’humidité du cannabis.